Car on ne peut pas douter que quelque partie de ce feu æthéré des rayons ſolaires , ne s’incorpore avec le vitriol , ( comme on voit à l’œil , en calcinant l’antimoine par un miroir ardent : car il agumente beaucoup de ſon poids , quaſi de la moitié ) & en ce cas la partie de cette ſi bſtance lumineuſe qui demeure dans le vitriol ainſi calciné , ſera fort diſpoſée à être enlevée en l’air par ſemblable lumiere & rayons ſolaires : comme nous voyons que pour faire qu’une pompe attire mieux l’eau d’un puits , on y jette premierement un peu d’eau par en haut : or la lumiere enlevant facilement cette ſubſtance qui lui eſt connautrelle , elle enleve quant & quant plus aiſément ce qui eſt incorporé avec icelle.Charles Dionis. Dissertation sur le Tænia. Página 252. 1749.